RUBIS INTERNATIONAL LIMITED/COMMUNIQUE

PARIS, France, 25 mars 2012/ —
Le groupe britannique Rubis International Limited (« Rubis »), appartenant au Groupe Abeidna, et le Groupe Bumi, coté sur les bourses de Londres et Djakarta, sont associés depuis 2007 dans la société de droit français Bumi Holding SAS en vue de l’exploration et l’exploitation de minerais en Mauritanie. Le Groupe Bumi détient 60% des droits et Rubis 40%.


En 2011, un gisement de fer commercialement exploitable a été découvert sur le site d’Otoy dans la région de Tamagot en Mauritanie. Un permis d’exploitation a été délivré en novembre 2011 par les autorités mauritaniennes et constitue à ce jour le principal actif du partenariat. Selon les déclarations publiques faites par le Groupe Bumi, sans concertation ni information préalable de Rubis, le gisement représenterait au moins 100 millions de tonnes de fer, avec une prévision de démarrage de la production dès le premier semestre 2012.
Le Groupe Bumi est aujourd’hui ouvertement soupçonné du détournement de ce permis d’exploitation du périmètre du partenariat vers un véhicule lui appartenant exclusivement, Tamagot
Bumi SA, privant ainsi Rubis des 40% de droits qui lui reviennent dans le permis d’exploitation. Après de multiples tentatives de règlement amiable et diverses mises en demeure, Rubis a été contrainte de saisir la justice française en janvier 2012. C’est ainsi que le Président du Tribunal de Commerce de Paris, par ordonnance de référé en date du 10 février 2012, a d’une part considéré que ce détournement constituait un trouble illicite qu’il convenait de faire cesser et d’autre part, désigné un mandataire ad hoc avec la mission de convoquer une réunion du comité de direction de la filiale commune (Bumi Holding SAS). Il a enfin requis la communication de documents relatifs au projet.
Malgré les nombreuses opportunités qui leur ont été offertes, y compris lors de réunions tenues début mars 2012 en présence du mandataire ad hoc accompagné d’un huissier de justice, le Groupe
Bumi et ses dirigeants n’ont pas été en mesure de rassurer Rubis quant au soupçon de détournement du permis d’exploitation dont cette dernière estime être victime.

Compte tenu de la gravité des faits et du manque total et répété de loyauté du Groupe Bumi envers lui, Rubis a décidé de mettre en œuvre les stipulations du contrat de partenariat prévoyant le retrait obligatoire du partenaire déloyal ou défaillant.

Cette option est en phase avec la décision de Bumi de céder les permis de recherche à Rubis ; en effet, le Groupe Bumi a inconditionnellement proposé les 24 et 28 janvier 2012 à Rubis de reprendre le reste des actifs du partenariat constitués de permis de recherche et de lui racheter la totalité de sa participation dans la société commune Bumi Holding SAS, représentant 60% du capital social, pour 1 USD. Rubis a accepté cette offre du Groupe Bumi, qui doit désormais être exécutée.

Les deux parties doivent prochainement se retrouver pour formaliser le retrait du Groupe Bumi du partenariat en Mauritanie et sa sortie du projet Otoy en particulier.

Rubis demande enfin au Groupe Bumi de faire les déclarations nécessaires au public, notamment en direction de ses actionnaires sur les places sur lesquelles il est coté, afin de rétablir sans délai Rubis dans ses droits au regard des tiers. Le Directeur Financier du Groupe Bumi et Administrateur Exécutif de Bumi Plc, lui même ancien président de la filiale française commune et membre de son comité de direction, est totalement impliqué dans le projet mauritanien et a été régulièrement informé des manquements reprochés aux différentes entités du Groupe Bumi concernées et à leurs dirigeants. Le Groupe Bumi, à son plus haut niveau, ne peut donc prétendre ignorer la situation en Mauritanie et la gravité des violations et actes déloyaux en cause.

Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour Rubis

International Limited.

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